Investiga'Sciences

Alain Beltran est chercheur au CNRS, historien en économie et techniques dans le secteur de l’énergie; Stéphan Astier  est spécialiste des énergies et du développement durable à l’Institut national polytechnique de Toulouse et au laboratoire Laplace (laboratoire plasmas et conversion d’énergie). Pour Au crible de la science , une coproduction Exploreur  - Quai des savoirs , ils explorent le futur des énergies à l'aune du présent et de la transition écologique, en réponse aux interrogations de lycéens.

Ravie d'animer la série conçue pour et avec les lycéens Au crible de la science, j'en publie un extrait sur ce site ; pour avoir accès à l'épisode en entier, cliquez ici 

Qu’est-ce qu’une protéine ? A quoi sert-elle ?
Comment la conçoit-on ? Quelles sont les techniques utilisées par les bio-informaticiens et quel est l’apport de l’intelligence artificielle en la matière ? Autant de questions posées à deux experts complices, Thomas Schiex et Frédéric Cazals, dans ce nouvel épisode d’Investiga’Sciences.  

Thomas Schiex  est directeur de Recherche à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE), unité mathématiques et informatique appliquées, où il a développé les outils Toolbar et Toulbar 2. Il est titulaire de la chaire Intuition 1 et logique 2 pour le design au sein de l’institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle de Toulouse, ANITI. 

Frédéric Cazals est directeur de recherche à l’institut national de recherche en sciences & technologies du numérique (INRIA), au centre de Sophia Antipolis. Il dirige l’équipe Algorithmes-Biologie-Structure et a développé le logicielStructural Bioinformatics Library. Au sein de l’institut d’intelligence artificielle 3IA Côte d’Azur, il porte la chaire AIMS: Artificial intelligence for molecular studies  dédiée à la conception de protéines et à l’étude de leurs interactions.  

Nous sommes tous conscients des problématiques environnementales actuelles et des menaces du réchauffement climatique sur l’habitabilité de notre planète bleue. En quoi l’IA peut-elle être une solution pour réduire notre empreinte environnementale en matière de transport ? L’intelligence artificielle est-elle capable de nous aider à progresser en la matière ? Telle est la question posée conjointement au professeur Daniel Delahaye et à l’enseignant-chercheur Olivier Lefebvre.   

Ingénieur diplômé de l’ENAC, spécialité traitement du signal et de l’image et auteur d’une thèse à l’ISAE-ONERA, Daniel Delahaye dirige l’équipe de recherche Optimisation et Machine Learning du laboratoire de l’ENAC pour le compte de la Direction générale de L’aviation civile (DGAC). Il est également titulaire de la chaire « IA pour la gestion du trafic aérien et mobilité urbaine à grande échelle » de l’institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle de Toulouse, ANITI.  
Olivier Lefebvre est ingénieur d iplômé de l’ENSEIHHT, docteur en robotique et intelligence artificielle (LaaS CNRS). Il a travaillé à des fonctions de responsable de la stratégie R&D au sein d’entreprises d’innovation technologique puis sur le véhicule autonome. Après un master de philosophie, il est aujourd’hui chargé d’enseignement en philosophie de la technique et membre de l’Atelier d’écologie politique Atécopol.    

Des regards croisés à écouter ici    

Observer et s'inspirer des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant pour produire des innovations durables, tel est l’objet du processus créatif appelé biomimétisme. 

Le cerveau peut-il être une source d’inspiration en matière d’intelligence artificielle ? 

C’est ce que nous abordons avec les chercheurs Laura Magro, directrice adjointe du Centre Européen d'Excellence en Biomimétisme, le CEEBIOS et Rufin VanRullen, chercheur CNRS au Centre de Recherche Cerveau et Cognition (Cerco) et titulaire de la chaire « Apprentissage profond » de l’Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle de Toulouse, ANITI. Copier le cerveau pour créer des réseaux de neurones artificiels offre des perspectives foisonnantes. 

A découvrir et à comprendre ici.

Bienvenue dans la saison 2 d’Investiga’Sciences, dédiée aux thématiques à l’interface entre économie et société. 

Pour cet épisode inaugural, j’ai choisi d’évoquer le sujet de l’immigration. Mes invités sont l’économiste Emmanuelle Auriol, chercheuse, professeure à Toulouse School of Economics (TSE), et dont les travaux portent sur l'économie publique, l’économie industrielle et l'économie du développement. Elle s’est prononcée en faveur de la légalisation d’une immigration économique et elle nous explique comment et pourquoi. Elle confronte les résultats de ses recherches avec la géographe Stéphanie Lima, affiliée au laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires, le LISST – CNRS, rattaché à l’Université Toulouse Jean-Jaurès. Stéphanie Lima est une spécialiste des questions de migrations maliennes et sénégalaises. Ensemble, elles déconstruisent un certain nombre d’idées reçues sur les phénomènes de migration, tant d’un point de vue économique que sociétale.